Avec
l'expansion de l'orpaillage, il y a un risque évident de pollution de
nos ressources en eau avec ce que cela comporte comme conséquences
néfastes sur la santé des populations. À cela, s’ajoute la forte demande
d'eau consécutive aux activités minières, à celles BTP, des industries
de production d'eau potable, et au terrassement, entre autres.
Le
gouvernement burkinabé a adopté en juillet 1998 un document intitulé
politique et stratégie en matière d'eau qui constitue le texte de
référence de l'approche gestion intégrée des ressources en eau au
Burkina. Le loi d'orientation relative à la gestion de l'eau a ensuite
été adoptée en février 2001 puis le Plan d'action pour la gestion
intégrée des ressources en eau – PAGIRE, en mars 2003. Le secrétariat
permanent du PAGIRE a pour mission d’en suivre et d’en coordonner la
mise en œuvre. Sur le terrain et en termes d'activités, le SP/PAGIRE
travaille avec des structures de mise en œuvre de la protection des
ressources en eau contre le gaspillage étant donné que ces ressources
sont limitées et contre les pollutions. Il travaille également au
maintien et à la restauration des ouvrages et aussi, à la résolution des
conflits liés à l'eau.
L’interview de Seydou Sana par Aïssata Bangre et Issa Karambiri, Sidwaya Quotidien (Ouagadougou) – AllAfrica 09-06-2014